dimanche 31 août 2014

Quand je vais chez le dentiste






En arrivant, l’odeur caractéristique du clou de girofle monte jusqu’à mes narines… Pas de doute, je suis bien chez le dentiste.

Je me dirige vers la salle d’attente où se trouvent de vieux Gala qui doivent me faire oublier ce qui m’attends dans quelques minutes. Dur de ne pas y penser, surtout quand on peut entendre le zzzzzzzzzz de la roulette du dentiste. Mes mains sont de plus en plus moites, mon cœur s’accélère, j’ai le souffle court, la bouche sèche et mon estomac se tord dans tous les sens.

Et puis je vois sortir le patient qui avait rendez-vous avant moi et je sais alors que mon heure est pour bientôt. Une idée me vient alors en tête : fuir. Mais le dentiste vient alors me chercher et m’invite à la suivre. Je m’installe dans le fauteuil et il commence par me mettre un bavoir autour du cou tout en me demandant quel bon vent m’amène. Une fois exposée la raison de ma visite, il me lance un « bon ben on va regarder tout ça ». Il incline alors son fauteuil, rapproche ses instruments de torture près de ma tête et m’aveugle avec sa lumière. Je vois qu’il saisit un miroir et un petit crochet, alors j’ouvre ma bouche… mais elle n’est jamais assez ouverte pour lui ! Je suis à deux doigts de me décrocher la mâchoire. Il commence à gratter mes dents avec son crochet et je commence à me demander quelles mauvaises nouvelles il va m’annoncer : une carie ? Peut-être deux ? Plus ?

Il repose ensuite ses instruments et son diagnostic tombe enfin…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire